vendredi 29 novembre 2019

Ces jeux Facebook que je n'arrive pas à oublier...(2/3)

Dans la lignée des jeux que je regrette beaucoup, en voici deux dans lesquels j'ai embarqué beaucoup de mes amis. Et cette fois, j'étais bien plus raisonnable qu'eux ! 


Monster World

Logo du jeu Facebook Monster World

Monster World était un jeu de ferme du studio allemand Wooga auquel on doit également les excellents jeux d'objets cachés Pearl's Peril et June's Journey. C'était un sérieux concurrent de Farmville créé par le studio américain Zynga, pionnier de ce type de jeu sur Facebook.

Par rapport à Farmville, Monster World avait un énorme plus : si l'on nourrissait suffisamment le monstre qui arrosait les plantes, on était assuré de pouvoir récolter les plantes même si elles avaient poussé depuis des heures.

Si notre arroseur mourrait de faim, il dévorait les plantes et il fallait alors utiliser des baguettes magiques pour sauver la plante.

Baguette magique jeu Monster World
Baguette magique !
Ci-dessous, on voit que le monstre arroseur a dévoré quelques plantes mais certaines (en jaune) ont été fertilisées ou ravivées.

Aperçu du jeu Facebook Monster World

Dans ce jeu, l'entraide entre joueurs pouvait faire une sacré différence et j'ai été beaucoup sollicitée pour aller fertiliser les plantes des jardins d'autres joueurs 😅.

Les types de plantes étaient complètement fantaisistes et très variés (ça allait des frites, aux sucres d'orges, en passant par des lampes de génie jusqu'aux bouteilles de champagne).

Certains joueurs ont réussi à faire de magnifiques jardins dont on peut trouver un florilège sur Pinterest.

Monster World est une aventure qui a duré 6 ans et réuni des dizaines de millions de joueurs et certains continuent de réclamer un retour du jeu.

Pour la peine, voici une image du fameux bébé monstre que certains joueurs regrettent tant :



Treasure Isle

Treasure Isle


Treasure Isle était un jeu phare de Zynga qui n'a pas eu la chance de perdurer comme d'autres jeux du studio dont le fameux Farmville cité plus haut.

Le principe était simple, il fallait creuser !

En explorant un groupe d'île :

Treasure Isle Map


On pouvait trouver des trésors en creusant :



Il fallait beaucoup d'énergie pour creuser et le nombre d'îles à explorer ne cessait d'augmenter bien entendu. Certains trésors permettaient de compléter des collections et l'on pouvait décorer l'île principale sur laquelle notre petit avatar pouvait se reposer et cultiver des plantes.

Certains joueurs assidus avaient une très grande île principale.

Treasure Isle island

Ceci dit pour l'immense majorité des joueurs, le petit havre de paix était vite encombré faute de pouvoir agrandir l'île.

Treasure Isle  island


Parfois je pense à Treasure Isle et je cherche vainement un jeu avec un petit avatar qui passe sa vie à creuser...😶

Certains de mes amis se réjouissent de ne plus voir leurs fils d'actualité et leurs notifications pollués par des demandes d'aide désespérées pour pouvoir progresser un peu plus dans un jeu. C'est très insensible de leur part !


mercredi 27 novembre 2019

Ces jeux Facebook que je n'arrive pas à oublier... (1/3)

Facebook m'a permis de perdre énormément de temps dans ma vie...

Non pas grâce à son fil d'actualité interminable, bourré d'informations plus ou moins vraies, un peu ou beaucoup à côté de la plaque, quelque peu répétitives ("Ais-je vraiment envie de regarder 10 posts ou vidéos sur le même sujet?" 😕), et parfois sur mes amis, mais surtout grâce aux jeux.

En effet, je n'ai jamais passé autant de temps sur la plateforme qu'avec les jeux en ligne. Malheureusement, les jeux gratuits ont un inconvénient que d'autres jeux complets payants n'ont pas, ils peuvent disparaître et certains d'entre eux me manquent 😥.

Voici une petite présentation des deux premiers d'entre eux :

My Shops


My Shops est le premier jeu vidéo à succès de Pretty Simple bien avant que le studio français ne transforme l'essai avec Criminal Case.

Le concept est simple, on gère plusieurs magasins. L'objectif : satisfaire les clients en approvisionnant suffisamment les magasins pour gagner assez d'argent et ainsi attirer de nouveaux clients, ouvrir d'autres magasins, vendre d'autres produits, améliorer la décoration,etc.

Voici une image de la boulangerie, vers le début du jeu, alors que la décoration est encore sobre : 

Je serais bien incapable de savoir combien de temps j'ai passé à commander des marchandises, réceptionner des camions, choisir et acheter des décorations pour progresser dans le jeu. Rien que d'y penser, je suis envahie par la nostalgie 😌.

Une dernière petite image de cette chère boulangerie spécialement décorée pour Noël :





C'est le jeu le plus mignon auquel j'ai joué sur Facebook !

Tout était mignon, l'histoire, les décors et les personnages 😍

Créé par l'entreprise américaine Lolapps, Inc., par la suite rachetée par l'entreprise hongkongaise 6waves, qui ne fait pas des jeux que j'apprécie (Pour un petit aperçu d'un des jeux actuels de 6waves, Call me a legend, c'est par ici, on est loin du genre "mignon").

Peu à peu, on construit une petit fête foraine :

Aperçu de Ravenwood Fair

Ce jeu avait pour extension Ravenstone Mine :

Aperçu de Ravenstone Mine

Et deux jeux associés Ravenskye City et Ravenshire Castle :

Aperçu de Ravenshire Castle
Pour retrouver un peu de l'ambiance du jeu, on peut écouter la musique du jeu ici.

Tous ces jeux constituaient Ravenworld, un univers complet avec des graphismes, une musique et une narration de très grande qualité. Ils mettaient la barre assez haut et devaient coûter assez chers pour des jeux disponibles gratuitement. Je suppose que c'est la principale raison de leur arrêt.

Est-ce que j'ai bien précisé que tous ces jeux étaient mignons ? 😁

mardi 26 novembre 2019

Etape 3 - Etats-Unis - Le parfum de ces livres que nous avons aimés de Will Schwalbe


Troisième étape et nouveau changement de continent :)

Pour une étape aux Etats-Unis, j'avais l'embarras du choix et je me suis finalement arrêtée sur le livre de Will Schwalbe après avoir écouté un podcast où il s'exprimait sur l'amour des livres disponible en anglais ici, il a d'ailleurs son propre site et son propre podcast sur les livres. C'est un ancien éditeur donc on peut dire qu'il connaît très bien son sujet.


Le parfum de ces livres que nous avons aimés - Will Schwalbe


Je trouve que le titre original du livre, The end of your life Book Club (Le Book Club de la fin de ta vie) , est beaucoup plus révélateur que le titre en français pour le lecteur. Il indique clairement qu'un des thèmes est la fin de vie et que le côté hommage de l'ouvrage.

Ce livre relate en effet les dernières années de la vie de la mère de l'auteur, Mary Ann Schwalbe, qui lutte contre un cancer du pancréas incurable.

Le parfum de ces livres que nous avons aimés tourne essentiellement autour de la relation de l'auteur avec sa mère et de leur amour commun des livres. Amour qui est d'ailleurs partagé par l'ensemble des membres de la famille qui ont souvent l'habitude de se demander "Qu'est ce que tu lis en ce moment?".

Bien entendu, de nombreux ouvrages sont évoqués au cours de l'histoire puisque l'auteur et sa mère décident de lire des livres en commun et donc de former un Book Club de seulement deux membres. Ils profitent des séances de chimiothérapie assez longues pour parler de ce qu'ils ont lu. Ces discussions sont souvent des moyens détournés d'évoquer des sujets plus difficiles comme le fait que l'état de santé de Mary Ann se détériore, les choix de vie de chacun ou encore l'engagement pour les réfugiés de Mary Ann.

Au cours de ma lecture, j'ai eu du mal avec le côté répétitif de certains passages notamment l'évocation des traitements ou des missions humanitaires. Je m'attendais à ce que les livres prennent plus de place dans la narration.

Ce livre est surtout un véritable hommage.

La mère de l'auteur a eu une vie plutôt exceptionnelle, elle s'est engagée pour les réfugiés après une carrière dans le monde universitaire et sa vie privée a été tout aussi réussie. On sent la fierté de l'auteur pour elle surtout lorsqu'elle reste encore active malgré la maladie. 
Comme beaucoup d'hommages, son principal défaut est qu'il décrit Mary Ann comme quelqu'un de trop parfait. J'aurai préféré un portrait plus nuancé.

Par ailleurs, j'ai beaucoup apprécié de nombreux passages, ceux qui parlent des livres bien sûr mais aussi ceux qui transmettent une certaine philosophie de vie. Quelque part, tout au long du livre, il y a la question "Qu'est-ce qu'une vie qui a du sens ?", la façon d'aborder la fin de vie ou "Comment réagir et faire face à la violence ?".

Ce que je retiendrai de cette lecture c'est surtout l'importance des livres pour améliorer la compréhension entre humains. 

Petit plus 
Voici un lien vers la principale réalisation du projet en Afghanistan dont il est question au cours du livre : http://acku.edu.af/