Genres : Comédie, Romance
Netflix est définitivement devenu mon meilleur allié dans mon tour du monde en séries, ils ont besoin d'étoffer et surtout diversifier leur catalogue face à la concurrence ( le fameux Disney+ qui promet de casser les prix), ce qui m'arrange beaucoup !
Arrivée en janvier 2020 sur la célèbre plateforme, Crazy, Lovely, Cool est la première série made in Nollywood que je découvre.
Des productions nigérianes, je ne connais que le film Lionheart dont j'ai trouvé le scénario un peu trop léger. Je dirais que c'est un film sympathique mais sans plus.
Je connais un peu mieux la culture nigériane depuis que j'ai lu Americanah et coïncidence, le tournage se passe sur le campus de Nsukka largement évoqué dans le livre !
L'histoire nous emmène donc sur un campus universitaire et le titre est directement inspiré du nom du blog Crazy, Lovely, Cool (CLC) au centre de la série.
Funmi et Izu, deux des personnages principaux, travaillent pour le blog qui traite essentiellement de la vie sur le campus. Nana, compagne d'Izu, gère aussi l'aspect commercial et financier du blog qui a une ligne éditoriale plutôt tournée musique, mode et rumeurs en tous genres. Autour d'eux, un groupe d'amis plus ou moins soudés avec chacun leur histoire.
Problème, un événement grave va bousculer ce petit monde étudiant.
Voici le trailer pour vous donner un avant-goût de la série :
Vous l'aurez deviné Crazy, Lovely, Cool parle beaucoup d'amitié, de relations amoureuses et des relations sur le campus forcément.
Ce n'est pas une série sans points faibles.
En effet, le jeu des acteurs est assez inégal. Si certains incarnent parfaitement leurs personnages du début à la fin, d'autres semblent parfois réciter plus que jouer leur texte. Par exemple, mis à part Neo, j'ai trouvé les membres de la confrérie (les "méchants" de l'histoire) peu crédibles.
Côté scénario, il ne faut pas s'attendre à une intrigue parfaitement ficelée et compter avec des événements improbables. Difficile de les évoquer sans divulguer des éléments essentiels, je n'en dirais donc pas plus.
Funmi et Izu, deux des personnages principaux, travaillent pour le blog qui traite essentiellement de la vie sur le campus. Nana, compagne d'Izu, gère aussi l'aspect commercial et financier du blog qui a une ligne éditoriale plutôt tournée musique, mode et rumeurs en tous genres. Autour d'eux, un groupe d'amis plus ou moins soudés avec chacun leur histoire.
Problème, un événement grave va bousculer ce petit monde étudiant.
Voici le trailer pour vous donner un avant-goût de la série :
Vous l'aurez deviné Crazy, Lovely, Cool parle beaucoup d'amitié, de relations amoureuses et des relations sur le campus forcément.
Ce n'est pas une série sans points faibles.
En effet, le jeu des acteurs est assez inégal. Si certains incarnent parfaitement leurs personnages du début à la fin, d'autres semblent parfois réciter plus que jouer leur texte. Par exemple, mis à part Neo, j'ai trouvé les membres de la confrérie (les "méchants" de l'histoire) peu crédibles.
Côté scénario, il ne faut pas s'attendre à une intrigue parfaitement ficelée et compter avec des événements improbables. Difficile de les évoquer sans divulguer des éléments essentiels, je n'en dirais donc pas plus.
Je ne saurais dire si la série correspond aux clichés de Nollywood car ils ne me sont pas familiers.
Ceci dit, la série a également ses points forts. Globalement, elle est très bien filmée et elle a une bande son de qualité. Elle fait d'ailleurs la part belle à la musique locale et les amateurs de slam seront comblés.
J'ignore si elle retranscrit bien l'ambiance d'un campus nigérian moderne mais l'atmosphère correspond assez bien à celle de la vie étudiante, un savant mélange entre soirées, études, débrouillardise, amours et amitiés.
J'ai trouvé intéressant que la série aborde des thèmes féministes comme la discrimination notamment. L'histoire comporte de nombreuses femmes fortes chacune à leur façon.
Ci-dessous, Funmi face à Neo (derrière elle, Nkem se cache, le personnage le plus exaspérant de la série selon moi...) :
Les personnages masculins ne sont pas non plus en reste. L'évolution de Luciano, tiraillé entre ses aspirations musicales et son envie de ne pas laisser tomber ses études, est, par exemple, l'un des arcs narratifs principaux.
En bref, je pense qu'il faut vraiment donner sa chance à cette série. Elle en vaut vraiment la peine et cela change des séries habituelles.
Ceci dit, la série a également ses points forts. Globalement, elle est très bien filmée et elle a une bande son de qualité. Elle fait d'ailleurs la part belle à la musique locale et les amateurs de slam seront comblés.
J'ignore si elle retranscrit bien l'ambiance d'un campus nigérian moderne mais l'atmosphère correspond assez bien à celle de la vie étudiante, un savant mélange entre soirées, études, débrouillardise, amours et amitiés.
J'ai trouvé intéressant que la série aborde des thèmes féministes comme la discrimination notamment. L'histoire comporte de nombreuses femmes fortes chacune à leur façon.
Ci-dessous, Funmi face à Neo (derrière elle, Nkem se cache, le personnage le plus exaspérant de la série selon moi...) :
Les personnages masculins ne sont pas non plus en reste. L'évolution de Luciano, tiraillé entre ses aspirations musicales et son envie de ne pas laisser tomber ses études, est, par exemple, l'un des arcs narratifs principaux.
En bref, je pense qu'il faut vraiment donner sa chance à cette série. Elle en vaut vraiment la peine et cela change des séries habituelles.
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