Mai - nouveaux dramas 2

Le mois de Mai continue et je n'ai évidemment pas résisté à l'envie de commencer de nouveaux dramas ^_^

En voici 3, tous coréens cette fois-ci !

Mystic Pop-Up Bar

Nombre d'épisodes : 12

Durée d'un épisode : 1H8min

Chaîne(s) : jTBC, Netflix

Pays : Corée du Sud

Genre(s) : Fantasy, Comédie, Drame

Mystic Pop-Up Bar est basé sur le webtoon du même nom et nous parle d'un mystérieux pojangmacha (un stand de nourriture en plein air) tenu par l'étrange et quelque peu caractérielle, Weol Joo et son chef, Gwi.

Tous deux ont en réalité une mission, aider des êtres humains à se libérer de leurs ressentiments en s'introduisant dans leurs rêves.

Pour atteindre leur objectif, ils seront aidé par Han Kang Bae qui a la malchance de provoquer les confidences de tous ceux qui le touchent. Autrement dit, au moindre contact, les autres êtres humains lui parlent de tout ce qu'ils ont sur le coeur, un véritable calvaire au quotidien 😩.

Les deux premiers épisodes déjà diffusés sur la chaîne jTBC sont très prometteurs. J'adore la façon dont les coréens ont l'art et la manière d'utiliser leur propre folklore pour donner une touche de fantasy à leurs dramas.

A l'origine, je ne suis pas trop fan de l'actrice principale, Hwang Jung Eum, sans doute parce que je l'ai surtout vue dans des personnages type "punching-ball qui ne se plaint jamais". Ici, elle incarne quelqu'un de complètement différent, légèrement misanthrope, désabusé et avec un très fort caractère. Je la trouve géniale dans ce rôle 😀. 

Choi Won Young, qui joue Gwi, est au contraire un acteur que j'aimais déjà beaucoup et là son personnage est juste mon préféré du drama avec son apparence calme et détachée qui doit tempérer Weol Joo au quotidien.

Je ne connaissais pas l'acteur Yook Sung Jae, qui joue Han Kang Bae, mais j'imagine que tous les fans de Goblin le reconnaitront ;)

Bref, ce drama vient à peine de commencer mais il a déjà réussi à me faire rire et verser quelques larmes dès les premiers épisodes donc c'est une excellente surprise !

King Maker : The Change of Destiny

Nombre d'épisodes : 24

Durée d'un épisode : 1H

Chaîne(s) : TV Chosun

Disponible sur : Viki

Pays : Corée du Sud

Genre(s) : Fantasy, Historique, Romance, Drame

King Maker : The Change of Destiny est l'adaption du roman "Wind and Clouds and Rain" de Lee Byung Joo.

Ce drama nous transporte à la période Joseon (1392-1910) où Choi Cheon Joong, grand voyant et physionomiste, cherche à favoriser l'accession au trône d'un prince d'une lignée mineure afin de remplacer des dirigeants corrompus.

Il est aidé par Hwang Bong Ryun, voyante également, mais aussi, et surtout, sa compagne.

Ici, les véritables figures historiques sont mêlées à des personnages de fiction et je suis très très curieuse de savoir quels personnages sont inspirés de personnes réelles mais je n'ai pas trouvé beaucoup d'informations à ce sujet :( .

Pour l'instant, je n'ai vu qu'un épisode et j'espère que l'histoire d'amour contrariée de Choi Cheon Joong et Hwang Bong Ryun ne prendra pas trop de place dans l'histoire.

Choi Cheon Joong est expert en arts martiaux, il faut donc s'attendre à beaucoup d'action. Le scénario promets également pas mal d'intrigues politiques mêlées à des aspects surnaturels. Avec un premier épisode plutôt introductif, et qui montre surtout la jeunesse des personnages, il est difficile de se faire une idée.

Côté acteurs, Park Shi Hoo, joue le personnage principal. Espérons que le scandale qui l'a touché en 2013 ne porte pas trop d'ombrage à la série. Bien que blanchi par la justice, il semble que sa réputation soit à jamais ternie pour certains spectateurs qui considère ce choix de casting comme une erreur.

A ses côtés, Go Sung Hee joue Hwang Bong Ryun. Je me disais bien que j'avais déjà vu cette actrice quelque part et effectivement, elle joue le personnage principal dans My Holo Love. Je suis curieuse de la découvrir dans un rôle très différent. 

Mom Has an Affair

Nombre d'épisodes : 120

Durée d'un épisode : 30min

Chaîne(s) : SBS

Pays : Corée du Sud

Genre(s) : Famille, Romance, Drame

Mom has an affair est un drama quotidien, je n'ai donc pas fait de faute de frappe, il y a bien 120 épisodes de prévus !

Cela parait beaucoup et pourtant ce type de dramas se regarde assez rapidement en raison de la durée plus courte des épisodes, 30 min.

Leur thème principal est très souvent la famille et celui-ci ne fait pas exception. Malgré le titre anglais, je ne pense pas qu'il y ait une histoire d'adultère à proprement parler entre les deux personnages principaux. Il s'agirait plutôt d'une relation scandaleuse selon les critères coréens.

Oh Pil Jung, mère célibataire de deux enfants, se retrouve dans une situation compliquée pourtant elle n'a absolument aucune intention de se trouver un nouveau compagnon pour la soutenir. De leur côté, ses enfants ne voient pas les choses de la même façon et souhaiteraient qu'elle se trouve un homme riche.

Bien entendu, un homme providentiel, Kang Suk Jun, va faire son apparition dans sa vie. Quelle chance !

La plupart des acteurs me sont assez inconnus mis à part la fameuse Yang Geum Suk, qui semble être devenue experte des rôles de belle-mères acariâtres.

J'en suis à une dizaine d'épisodes et, si l'homme de l'histoire semble avoir décidé de faire preuve d'un peu plus de caractère, Oh Pil Jung se laisse beaucoup trop faire. j'ai hâte qu'elle arrête de se mettre toujours dans la position de celle qui subit.

D'un point de vue général, je trouve ce type de dramas très intéressants malgré les aspects un peu trop mélodramatiques et les éternels secrets de naissance car il montre la société coréenne sous un angle différent. On se rend mieux compte du côté conservateur et des rapports quotidiens au sein des familles.

Mai va bientôt s'achever et pourtant il me reste d'autres nouveaux dramas du mois de mai dont j'ai très envie de parler, en laissant cette fois-ci une plus grande place à d'autres pays que la Corée 😉.

Mai - nouveaux dramas 1

Pour ce mois de Mai 2020, je me suis enfin décidée à me mettre un peu plus à la page côté dramas 😄.

Pour la petite histoire, j'ai cette très mauvaise habitude qui consiste à commencer plein de séries sans jamais les finir...

Du coup, dans un accès de perfectionnisme, j'ai décidé de finir la plupart de mes séries en cours. Une très très mauvaise idée car cela m'obligeait à regarder des dramas qui ne me passionnaient pas ou plus du tout en m'empêchant de profiter des nouveaux qui sortaient 😕. 

Heureusement, je suis sortie de cette phase en ce joli mois de mai qui réserve quelques pépites côté dramas asiatiques 🧐.

Fix You/Soul Mechanic

Nombre d'épisodes : 32

Durée d'un épisode : 35 min

Chaîne : KBS2

Disponible sur : Viki

Pays : Corée du Sud

Genre(s) : Psychologique, Romance, Comédie

Fix You est un drama coréen qui parle avant tout de troubles psychiatriques, il ne faut pas s'attendre à une légère comédie romantique. La série aborde même des thèmes assez durs.

Le héros principal, Lee Shi Joon, est un psychiatre aux méthodes peu conventionnelles très investi dans son travail. Il rentre souvent en opposition avec son collègue, In Dong Hyuk, lui-même psychiatre, qui est bien plus adepte de la méthode standard médicaments/thérapie. De fait, on sent dès les premiers épisodes que Lee Shi Joon ne garde peut être pas suffisamment de distance avec ses patients même si son approche parait bien plus humaine.

Lee Shi Joon va faire la rencontre de Han Woo Joo, actrice de comédie musicale, dont la carrière est perturbée par ses fréquents accès de colère.

Seuls 8 épisodes ont déjà été diffusés et bien qu'il y ait une étiquette "romance" associée à ce drama, je ne suis pas sûre qu'une relation amoureuse se dessine entre les deux personnages principaux. Lee Shi Joon et Han Woo Joo apparaissent plus comme deux personnes qui vont se soigner l'une l'autre de leurs traumatismes respectifs. 

Les acteurs incarnent parfaitement leurs rôles et si je ne connaissais pas l'acteur qui joue Lee Shi Joon, Shin Ha Kyun, sans doute parce qu'il joue plus souvent dans des films que des séries, je connaissais déjà Jung So Min qui interprète Han Woo Joo. Jung So Min s'est beaucoup améliorée depuis le drama qui a lancé sa carrière, Playful Kiss, une des nombreuses adaptations du manga Itazura Na Kiss, et là je la trouve exceptionnelle dans ce rôle d'un personnage qui souffre de trouble borderline.

Pour l'instant, on peut dire que ce drama a énormément de potentiel, il est vraiment dans la lignée de "It's Okay, That's Love", cette autre série qui avait eu le mérite de parler de troubles psychiatriques sans tomber dans le pathos ou la caricature :

It's Okay, That's Love

L'autre drama coréen que j'ai commencé en Mai est Oh My Baby :

Oh My Baby

Nombre d'épisodes : 16

Durée d'un épisode : 60 min

Chaîne : tvN

Disponible sur : Viki

Pays : Corée du Sud

Genre(s) : Famille, Romance, Comédie

L'intrigue de ce drama est a priori simple, Jang Ha Ri a 39 ans et se consacre entièrement à son travail au sein d'un magazine "The Baby" à destination des jeunes parents.

Depuis toujours, elle souhaite avoir des enfants mais ne trouve pas l'homme qui lui convient pour fonder une famille. Avec la quarantaine qui approche et d'autres soucis dans le cadre professionnel et privé, elle se dit qu'il est temps pour elle d'avoir un enfant même s'il lui faudra peut être se passer du conjoint qui va avec.

Ne reste plus qu'à trouver le géniteur 😉.

Parmi les candidats potentiels : Han Yi Sang, un photographe au caractère très particulier, Yoon Jae Young, un père divorcée quelque peu dépassé par les évènements, Choi Kang Eu Ddeum, le petit nouveau du magazine, enthousiaste et maladroit.

A noter : la présence de Jang Nara, une des actrices coréennes les plus connues en Asie. 

Avec seulement 2 épisodes diffusés, je ne sais pas encore ce que nous réserve ce drama. Est-ce qu'il va rester une comédie romantique assez standard ou rentrer dans le cercle fermé des séries de l'année ?

Dans les premiers épisodes, le ton est déjà donné avec la volonté d'aborder la question des relations amoureuses, de la maternité ou des relations professionnelles de façon assez réaliste. La série ne démarre pas sur les chapeaux de roues mais cela peut être un bon signe car certains dramas excellents au début retombent souvent comme des soufflés. Les meilleurs sont parfois plus longs à démarrer.

My Husband in Law

Nombre d'épisodes : 15

Durée d'un épisode : 1H50

Chaîne : Channel 3 Thailand

Disponible sur : Youtube (non sous-titré), dimsum.my (VPN nécessaire depuis la France)

Pays : Thaïlande

Genre(s) : Romance, Comédie

My Husband in Law est un drama thaïlandais, autrement dit un lakorn.

Ici aussi, on a une intrigue typique des lakorns, un architecte, Thien, a eu la très mauvaise idée de nouer une relation avec Yada, la femme d'un mafieu, Pondayt.

Ce n'est pas tellement qu'il aime vivre dangereusement mais plutôt qu'il ignorait qu'elle était mariée... Bref, le mari mafieu n'est pas enchanté et envisage de refroidir l'amant de son épouse. 

Heureusement, Thien a une brillante idée et, blessé sur son lit d'hôpital, il annonce au mari bafoué qu'il n'a aucune envie de poursuivre sa relation avec Yada puisqu'il va se marier avec Muey/Natarin. Cette dernière est enchantée car elle aime Thien depuis l'adolescence (ça tombe bien!). Bien évidemment, le mariage est juste pour la forme car Thien voit Muey comme une soeur. Sauf qu'à ce stade, tout le monde le sait, il va bien finir par lui trouver du charme avant la fin des 15 épisodes 😏.

Je cherchais quelque chose de léger à regarder et je m'attendais à une série assez similaire à Itazura na kiss, l'héroïne enthousiaste et un peu stupide qui est dingue d'un homme bien sûr très intelligent mais surtout au caractère exécrable. Une vision pas très féministe mais qui fait son job pour le côté divertissement.

Effectivement, c'est drôle et cerise sur le gâteau, alors que 7 épisodes ont déjà été diffusés, les rôles ne sont pas aussi caricaturaux que je m'y attendais 😃. Muey est très loin d'être stupide et c'est plutôt Thien qui a du mal à la suivre. Il est encore difficile d'imaginer une véritable relation équilibrée entre les deux surtout que Thien ne voit vraiment pas Muey comme une femme.

Voilà pour ce premier post 100% dramas! Je vais m'arrêter là surtout que des petits nouveaux arrivent la semaine prochaine 😀.

Le gang des prodiges, Tome 1 de Marissa Meyer

Résumé : Il y a plus de dix ans, les Renégats ont vaincu les Anarchistes et rétabli l'ordre dans la ville de Gatlon grâce à leurs super-pouvoirs.

Nova fait partie des Anarchistes qui ont survécu et a soif de vengeance. Très vite, elle va croiser la route d'Adrian, le fils adoptif de deux Renégats parmi les plus importants.

Quand elle choisit d'infiltrer les Renégats pour les espionner et mieux les détruire, ses certitudes sur ses ennemis commencent à vaciller.

Le moins que l'on puisse dire c'est que je ne suis pas fan des histoires de super-héros. C'est bien simple, je n'ai même jamais vu un seul épisode d'X-Men et même si j'ai apprécié des films comme Batman, Ironman ou Spiderman, je les ai vus surtout parce que mes amis souhaitaient les voir aussi.

Bref, tout cela pour dire que dès que j'ai lu des mots comme "super-pouvoirs" et "super-vilains", je me suis dit que j'allais abandonner en cours de route 🙄.

Pourtant, si j'écris ces mots cela signifie forcément que j'ai fini de lire le premier tome du gang des prodiges (en effet, je préfère m'abstenir de donner mon avis sur des livres que je n'ai pas lus jusqu'au bout). Malgré mes a priori négatifs, j'ai été agréablement surprise. 

La plupart des personnages ont une histoire intéressante et beaucoup sont attachants, Nova en particulier. Derrière l'armure qu'elle s'est construite suite aux traumatismes de son enfance, on sent bien qu'elle hésite et que ses envies de vengeance sont contrariées par son refus d'employer n'importe quels moyens pour les assouvir. 

Je trouve qu'elle a un profil bien plus complexe qu'Adrian et suis curieuse de voir si son personnage à lui développera le même niveau de complexité par la suite.

En tout cas, la relation de ses deux là, avec tous les secrets qui peuvent potentiellement les séparer, arrive étrangement bien à retenir mon attention 😏.

Contrairement à ce que je craignais, les "méchants" ne sont pas caricaturaux. Bien sûr, on est dans une série de super-héros alors le thème du courage est omniprésent, les "méchants" ne sont pas assez solidaires entre eux et finissent par se tirer dans les pattes. Ceci dit, je crois que j'ai des raisons d'espérer que l'on ne s'oriente pas sur un final simpliste comme il y a des torts du côté des Renégats comme des Anarchistes.

Au delà du côté super-héros, auquel je me suis habituée assez vite finalement, il y a aussi une réflexion sur la société et le rôle que devrait jouer les prodiges dans celle-ci. Est-ce que les super-héros ne déresponsabilisent pas tous les êtres humains sans super-pouvoirs en essayant de régler les problèmes à leur place ? Voilà une des grandes questions du récit qui je l'imagine sera plus développée dans les prochains tomes.

J'ai beaucoup apprécié ce premier tome et je vais m'empresser de lire le second !

Bilan des challenges en cours - Mars et Avril

Côté lecture, le confinement ne me réussit pas trop 😔, d'un côté j'ai plus de temps pour lire, de l'autre j'ai du mal à me concentrer...

Ceci dit, mes mois de mars et avril ont tout de même été assez remplis, j'ai bien avancé pour mon tour du monde littéraire (+4 pays 😊) et j'ai eu un énorme coup de coeur 💗.

Tour du monde littéraire

Pour mon tour du monde littéraire, j'ai d'abord lu un livre d'un auteur luxembourgeois : Esprits de Corps, Tome 1 : Napoca de Tim Kesseler.

Il nous transporte dans un univers steampunk et dans une europe réinventée. Avec un peu de fantastique en prime, la géopolitique occupe une part importante du récit entre lobbying, pressions étrangères et guerre d'egos. Une bonne surprise et je suis complètement fan de la couverture !

C'est un tome 1 donc je ne vous cache pas que le livre finit sur beaucoup d'interrogations.

Ma seconde destination a été Israël avec La Fabrique des coïncidences de Yoav Blum. Des êtres qui font un peu penser à des anges gardiens se chargent de créer des coïncidences pour que certains humains trouvent leurs vocations, se rencontrent ou même pour changer le cours de l'histoire. 

Dès la lecture du résumé, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'intrigue de Nobody's looking, la série brésilienne dont j'ai déjà parlé sur ce blog. 
Les faiseurs de coïncidences semblent être ceux qui contrôle la situation et la vie des humains cependant le mystère plane sur la raison de leur existence et leur place dans ce monde. 

C'est un récit assez philosophique qui ne mène pas forcément là où l'on croit. Une lecture très intéressante qui m'a amenée à m'interroger sur ces petits détails qui nous font changer de voie.

Pour la troisième étape, je m'aventure en Islande avec L'exception d'Audur Ava Ólafsdóttir. Je connaissais l'auteure pour son livre, Rosa Candida, même si je ne l'ai pas lu parce que j'en ai entendu beaucoup parler.

J'ai adoré son style d'écriture, cette façon très intimiste de raconter les choses à travers le regard de María et particulièrement apprécié l'ambiance islandaise et le personnage de Perla, la voisine écrivaine. 

Par contre, j'ai détesté le personnage de Floki, le mari de María, qui fait son coming out au début de l'histoire, avec son image de mari et de père idéal supposément torturé par son homosexualité. En réalité, on sent qu'il n'a aucun mal à assumer son orientation sexuelle et qu'en fait il passe d'un amant à un autre (parfois dans la même journée, pourquoi se priver !). Il quitte sa femme mais pas tout à fait car de temps en temps il aime bien la retrouver aussi 😏. Bref, c'est surtout "monsieur je ne sais pas choisir alors je vais prendre d'un peu de tout".

Ma quatrième destination a été la République Tchèque avec Nami de Bianca Bellová. 

Un récit assez dur au langage plutôt cru qui prend parfois des airs de conte.

L'histoire se passe dans un état soviétique près d'un lac qui s'assèche. Bien sûr, ça m'a très vite fait penser à l'assèchement de la mar d'Aral et beaucoup d'éléments montrent qu'on se situe dans la même zone géographique. 

Nami, le personnage principal, a été élevé par sa grand mère. A la mort de celle-ci et suite à un autre événement dramatique, Nami part plus ou moins à la recherche de sa mère dont il sait si peu et réputée femme de mauvaise vie. Il navigue dans un monde cruel et en décadence qui laisse peu de place à la compassion, lui-même est assez sauvage voire cruel à l'occasion.

La résilience du héros a été pour moi l'élément le plus important de l'histoire. Certains passages restent très durs malgré des instants de poésie qui adoucissent la lecture. Je reste curieuse des autres romans de l'auteure.

Baby challenge Livraddict SF Jeunes Adultes

Pour ce challenge, j'ai lu les 4 tomes de la série Phobos de Victor Dixen.

C'est une saga très bien construite même s'il y a des longueurs parfois. On sent que l'auteur s'est beaucoup documenté sur certains sujets. 

Avec l'aspect speed-dating du premier tome, je craignais un peu les passages trop fleur bleue. Je ne suis pas du tout fan de ces histoires où deux personnages sont en mode "on est fait l'un pour l'autre et je ne pourrais pas vivre sans toi" au bout de quelques minutes seulement. Heureusement, Phobos n'a rien de mièvre. 

Les personnages et les relations entre eux évoluent tout au long de l'histoire de façon parfaitement crédible. On voit des amitiés naître et se renforcer, les couples se constituer, se renforcer ou se défaire. Dans Phobos, l'union contre l'adversité fait la force et la confiance que s'accordent les différents personnages est cruciale.

Cette saga montre aussi surtout comment les médias et les réseaux sociaux peuvent permettre de manipuler les foules. 

Tout le long, Andrew et Harmony sont restés mes personnages préférés même si on peut bien accorder une mention spéciale à Serena qui tient son rôle jusqu'au bout avec un seul véritable moment de faiblesse.

Le message écologique au coeur du quatrième tome notamment m'a donné très envie de découvrir les autres livres de Victor Dixen.

Challenge des 100 romans en 2020

Dans mes autres lestures de mars et d'avril, il y a aussi cet énorme coup de coeur qu'est Watership Down de Richard Adams.

C'est une histoire de lapins obligés de quitter leur garène menacée par la construction d'un nouveau lotissement et qui vont vivre plein d'aventures pour fonder une nouvelle garenne dans un lieu plus sûr.

L'histoire est vraiment racontée à hauteur de lapins et l'auteur ne bascule pas dans l'antropomorphisme. Ce livre m'a parfois beaucoup émue. Je me suis énormément attachée à chacun des lapins de l'histoire. 

Ce récit est un vibrant appel à respecter la nature et les autres êtres vivants et ça me change de ses histoires où les animaux sont réduits à des choses. 

Je le conseillerais à n'importe qui !

Je suis devenue fan de Wataya Risa après avoir lu Appel du pied et Install ce qui m'a forcément amenée à lire Pauvre petite chose.

Disons le franchement, elle m'a habituée à mieux. 

Pourtant ce récit a ses qualités, il montre très bien l'évolution de l'héroïne, Julie, qui essaie de rester compréhensive face au fait que son petit-ami héberge son ex-petite amie temporairement au chômage. 

Bien sûr, le temporaire s'éternise un peu et elle perd patience surtout que l'ex en question a tout de même des vélléités de lui piquer son compagnon. 

La tournure des événements nous montre assez bien qu'on ne peut pas avaler des couleuvres éternellement, même pour se donner bonne conscience. Il faut aussi se respecter soi-même.

L'apprenti-assassin de Robin Hobb m'a donné du fil à retordre. 

J'ai trouvé le récit assez lent et que les événements étaient majoritairement concentrés dans la seconde partie du livre. Le fait que je l'ai lu en anglais n'est pas pour rien dans mes difficultés à me plonger dedans. On peut dire que mon vocabulaire dans la langue de Shakespeare était un peu rouillé 😔.

Heureusement, lentement mais sûrement, je suis arrivée au bout de ce livre avec une grande envie d'entamer le tome 2 sauf que tadam ! Le confinement est arrivé. 

J'ai juré de ne pas succomber à l'appel d'Amazon donc j'attends que la librairie anglaise de ma ville ouvre ou livre à nouveau pour lire la suite en anglais.

Pendant ce confinement, comme beaucoup j'ai eu besoin de me changer les idées et de lire des livres qui soient un peu plus légers. Geek Girl de Holly Smale était une lecture parfaite pour cela.

J'adore ce récit acidulé d'une jeune fille plutôt geek plongée dans le monde de la mode. Heureusement, ses amis et sa famille un peu déjantée sont là pour l'aider quand il faut. 

J'avoue que parfois l'héroïne me tape sur les nerfs mais elle évolue de façon positive au fil des tomes. C'est un peu ma lecture doudou du mois 😸. Je vais me garder le dernier tome en cas de grande anxiété 😉.

En ce moment, j'ai très envie de me replonger dans la science fiction alors je me suis dit pourquoi ne pas aller voir du côté de la collection argentée d'Albin Michel qui m'a toujours apportée de bonnes surprises et aussi fait découvrir le genre.

Eh bien, cette collection contient aussi de très mauvais romans ^^ et Les sirènes de Lusinia de Daniel-Yves Chanbert en fait partie. Globalement, ce n'est pas mal écrit et l'histoire se tient mais sincèrement parler d'un matriarcat qui vire au totalitarisme pour défendre ce bon vieux patriarcat, il fallait le faire !

Alors bien sûr, à l'époque de ce livre, 1974, le féminisme existait depuis un moment et il y a plein de grandes scientifiques de sexe féminin dans le récit. En plus, ce sont même les hommes de Lusinia qui sont à l'origine de la décadence de leur planète. Pourtant certaines scènes sont plus que claires, c'est un grand vent de machisme qui souffle dans ce roman. La libération sexuelle a bon dos.

Depuis ma lecture, j'ai trouvé une jolie chronique sur ce roman. J'aurais du la lire avant...

Morale de ces deux mois, je suis très en retard sur mes challenges mais l'objectif était surtout de découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux genres donc ce n'est pas si important que cela 😉.

Pour Mai, je veux vraiment revoir un peu ma façon de poster sur ce blog en mode un peu plus cool et parler un peu plus de ma grande passion pour les dramas !