Côté lecture, le confinement ne me réussit pas trop 😔, d'un côté j'ai plus de temps pour lire, de l'autre j'ai du mal à me concentrer...
Ceci dit, mes mois de mars et avril ont tout de même été assez remplis, j'ai bien avancé pour mon tour du monde littéraire (+4 pays 😊) et j'ai eu un énorme coup de coeur 💗.
Pour mon tour du monde littéraire, j'ai d'abord lu un livre d'un auteur luxembourgeois : Esprits de Corps, Tome 1 : Napoca de Tim Kesseler.
Il nous transporte dans un univers steampunk et dans une europe réinventée. Avec un peu de fantastique en prime, la géopolitique occupe une part importante du récit entre lobbying, pressions étrangères et guerre d'egos. Une bonne surprise et je suis complètement fan de la couverture !
C'est un tome 1 donc je ne vous cache pas que le livre finit sur beaucoup d'interrogations.
Ma seconde destination a été Israël avec La Fabrique des coïncidences de Yoav Blum. Des êtres qui font un peu penser à des anges gardiens se chargent de créer des coïncidences pour que certains humains trouvent leurs vocations, se rencontrent ou même pour changer le cours de l'histoire.
Dès la lecture du résumé, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'intrigue de Nobody's looking, la série brésilienne dont j'ai déjà parlé sur ce blog.
Les faiseurs de coïncidences semblent être ceux qui contrôle la situation et la vie des humains cependant le mystère plane sur la raison de leur existence et leur place dans ce monde.
C'est un récit assez philosophique qui ne mène pas forcément là où l'on croit. Une lecture très intéressante qui m'a amenée à m'interroger sur ces petits détails qui nous font changer de voie.
Pour la troisième étape, je m'aventure en Islande avec L'exception d'Audur Ava Ólafsdóttir. Je connaissais l'auteure pour son livre, Rosa Candida, même si je ne l'ai pas lu parce que j'en ai entendu beaucoup parler.
Ma quatrième destination a été la République Tchèque avec Nami de Bianca Bellová.
Un récit assez dur au langage plutôt cru qui prend parfois des airs de conte.
L'histoire se passe dans un état soviétique près d'un lac qui s'assèche. Bien sûr, ça m'a très vite fait penser à l'assèchement de la mar d'Aral et beaucoup d'éléments montrent qu'on se situe dans la même zone géographique.
Nami, le personnage principal, a été élevé par sa grand mère. A la mort de celle-ci et suite à un autre événement dramatique, Nami part plus ou moins à la recherche de sa mère dont il sait si peu et réputée femme de mauvaise vie. Il navigue dans un monde cruel et en décadence qui laisse peu de place à la compassion, lui-même est assez sauvage voire cruel à l'occasion.
La résilience du héros a été pour moi l'élément le plus important de l'histoire. Certains passages restent très durs malgré des instants de poésie qui adoucissent la lecture. Je reste curieuse des autres romans de l'auteure.
Ceci dit, mes mois de mars et avril ont tout de même été assez remplis, j'ai bien avancé pour mon tour du monde littéraire (+4 pays 😊) et j'ai eu un énorme coup de coeur 💗.
Tour du monde littéraire
Pour mon tour du monde littéraire, j'ai d'abord lu un livre d'un auteur luxembourgeois : Esprits de Corps, Tome 1 : Napoca de Tim Kesseler.
Il nous transporte dans un univers steampunk et dans une europe réinventée. Avec un peu de fantastique en prime, la géopolitique occupe une part importante du récit entre lobbying, pressions étrangères et guerre d'egos. Une bonne surprise et je suis complètement fan de la couverture !
C'est un tome 1 donc je ne vous cache pas que le livre finit sur beaucoup d'interrogations.
Ma seconde destination a été Israël avec La Fabrique des coïncidences de Yoav Blum. Des êtres qui font un peu penser à des anges gardiens se chargent de créer des coïncidences pour que certains humains trouvent leurs vocations, se rencontrent ou même pour changer le cours de l'histoire.
Dès la lecture du résumé, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à l'intrigue de Nobody's looking, la série brésilienne dont j'ai déjà parlé sur ce blog.
Les faiseurs de coïncidences semblent être ceux qui contrôle la situation et la vie des humains cependant le mystère plane sur la raison de leur existence et leur place dans ce monde.
C'est un récit assez philosophique qui ne mène pas forcément là où l'on croit. Une lecture très intéressante qui m'a amenée à m'interroger sur ces petits détails qui nous font changer de voie.
Pour la troisième étape, je m'aventure en Islande avec L'exception d'Audur Ava Ólafsdóttir. Je connaissais l'auteure pour son livre, Rosa Candida, même si je ne l'ai pas lu parce que j'en ai entendu beaucoup parler.
J'ai adoré son style d'écriture, cette façon très intimiste de raconter les choses à travers le regard de María et particulièrement apprécié l'ambiance islandaise et le personnage de Perla, la voisine écrivaine.
Par contre, j'ai détesté le personnage de Floki, le mari de María, qui fait son coming out au début de l'histoire, avec son image de mari et de père idéal supposément torturé par son homosexualité. En réalité, on sent qu'il n'a aucun mal à assumer son orientation sexuelle et qu'en fait il passe d'un amant à un autre (parfois dans la même journée, pourquoi se priver !). Il quitte sa femme mais pas tout à fait car de temps en temps il aime bien la retrouver aussi 😏. Bref, c'est surtout "monsieur je ne sais pas choisir alors je vais prendre d'un peu de tout".
Un récit assez dur au langage plutôt cru qui prend parfois des airs de conte.
L'histoire se passe dans un état soviétique près d'un lac qui s'assèche. Bien sûr, ça m'a très vite fait penser à l'assèchement de la mar d'Aral et beaucoup d'éléments montrent qu'on se situe dans la même zone géographique.
Nami, le personnage principal, a été élevé par sa grand mère. A la mort de celle-ci et suite à un autre événement dramatique, Nami part plus ou moins à la recherche de sa mère dont il sait si peu et réputée femme de mauvaise vie. Il navigue dans un monde cruel et en décadence qui laisse peu de place à la compassion, lui-même est assez sauvage voire cruel à l'occasion.
La résilience du héros a été pour moi l'élément le plus important de l'histoire. Certains passages restent très durs malgré des instants de poésie qui adoucissent la lecture. Je reste curieuse des autres romans de l'auteure.
Baby challenge Livraddict SF Jeunes Adultes
Pour ce challenge, j'ai lu les 4 tomes de la série Phobos de Victor Dixen.
C'est une saga très bien construite même s'il y a des longueurs parfois. On sent que l'auteur s'est beaucoup documenté sur certains sujets.
Avec l'aspect speed-dating du premier tome, je craignais un peu les passages trop fleur bleue. Je ne suis pas du tout fan de ces histoires où deux personnages sont en mode "on est fait l'un pour l'autre et je ne pourrais pas vivre sans toi" au bout de quelques minutes seulement. Heureusement, Phobos n'a rien de mièvre.
Les personnages et les relations entre eux évoluent tout au long de l'histoire de façon parfaitement crédible. On voit des amitiés naître et se renforcer, les couples se constituer, se renforcer ou se défaire. Dans Phobos, l'union contre l'adversité fait la force et la confiance que s'accordent les différents personnages est cruciale.
Cette saga montre aussi surtout comment les médias et les réseaux sociaux peuvent permettre de manipuler les foules.
Tout le long, Andrew et Harmony sont restés mes personnages préférés même si on peut bien accorder une mention spéciale à Serena qui tient son rôle jusqu'au bout avec un seul véritable moment de faiblesse.
Le message écologique au coeur du quatrième tome notamment m'a donné très envie de découvrir les autres livres de Victor Dixen.
Challenge des 100 romans en 2020
C'est une histoire de lapins obligés de quitter leur garène menacée par la construction d'un nouveau lotissement et qui vont vivre plein d'aventures pour fonder une nouvelle garenne dans un lieu plus sûr.
L'histoire est vraiment racontée à hauteur de lapins et l'auteur ne bascule pas dans l'antropomorphisme. Ce livre m'a parfois beaucoup émue. Je me suis énormément attachée à chacun des lapins de l'histoire.
Ce récit est un vibrant appel à respecter la nature et les autres êtres vivants et ça me change de ses histoires où les animaux sont réduits à des choses.
Je le conseillerais à n'importe qui !
Je suis devenue fan de Wataya Risa après avoir lu Appel du pied et Install ce qui m'a forcément amenée à lire Pauvre petite chose.
Disons le franchement, elle m'a habituée à mieux.
Pourtant ce récit a ses qualités, il montre très bien l'évolution de l'héroïne, Julie, qui essaie de rester compréhensive face au fait que son petit-ami héberge son ex-petite amie temporairement au chômage.
Bien sûr, le temporaire s'éternise un peu et elle perd patience surtout que l'ex en question a tout de même des vélléités de lui piquer son compagnon.
La tournure des événements nous montre assez bien qu'on ne peut pas avaler des couleuvres éternellement, même pour se donner bonne conscience. Il faut aussi se respecter soi-même.
L'apprenti-assassin de Robin Hobb m'a donné du fil à retordre.
J'ai trouvé le récit assez lent et que les événements étaient majoritairement concentrés dans la seconde partie du livre. Le fait que je l'ai lu en anglais n'est pas pour rien dans mes difficultés à me plonger dedans. On peut dire que mon vocabulaire dans la langue de Shakespeare était un peu rouillé 😔.
Heureusement, lentement mais sûrement, je suis arrivée au bout de ce livre avec une grande envie d'entamer le tome 2 sauf que tadam ! Le confinement est arrivé.
J'ai juré de ne pas succomber à l'appel d'Amazon donc j'attends que la librairie anglaise de ma ville ouvre ou livre à nouveau pour lire la suite en anglais.
Pendant ce confinement, comme beaucoup j'ai eu besoin de me changer les idées et de lire des livres qui soient un peu plus légers. Geek Girl de Holly Smale était une lecture parfaite pour cela.
J'adore ce récit acidulé d'une jeune fille plutôt geek plongée dans le monde de la mode. Heureusement, ses amis et sa famille un peu déjantée sont là pour l'aider quand il faut.
J'avoue que parfois l'héroïne me tape sur les nerfs mais elle évolue de façon positive au fil des tomes. C'est un peu ma lecture doudou du mois 😸. Je vais me garder le dernier tome en cas de grande anxiété 😉.
J'avoue que parfois l'héroïne me tape sur les nerfs mais elle évolue de façon positive au fil des tomes. C'est un peu ma lecture doudou du mois 😸. Je vais me garder le dernier tome en cas de grande anxiété 😉.
En ce moment, j'ai très envie de me replonger dans la science fiction alors je me suis dit pourquoi ne pas aller voir du côté de la collection argentée d'Albin Michel qui m'a toujours apportée de bonnes surprises et aussi fait découvrir le genre.
Eh bien, cette collection contient aussi de très mauvais romans ^^ et Les sirènes de Lusinia de Daniel-Yves Chanbert en fait partie. Globalement, ce n'est pas mal écrit et l'histoire se tient mais sincèrement parler d'un matriarcat qui vire au totalitarisme pour défendre ce bon vieux patriarcat, il fallait le faire !
Alors bien sûr, à l'époque de ce livre, 1974, le féminisme existait depuis un moment et il y a plein de grandes scientifiques de sexe féminin dans le récit. En plus, ce sont même les hommes de Lusinia qui sont à l'origine de la décadence de leur planète. Pourtant certaines scènes sont plus que claires, c'est un grand vent de machisme qui souffle dans ce roman. La libération sexuelle a bon dos.
Depuis ma lecture, j'ai trouvé une jolie chronique sur ce roman. J'aurais du la lire avant...
Morale de ces deux mois, je suis très en retard sur mes challenges mais l'objectif était surtout de découvrir de nouveaux auteurs et de nouveaux genres donc ce n'est pas si important que cela 😉.
Pour Mai, je veux vraiment revoir un peu ma façon de poster sur ce blog en mode un peu plus cool et parler un peu plus de ma grande passion pour les dramas !
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